E3M

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Campagne de vaccination contre le HPV 
dans les collèges : le Conseil d’État rejette 
la demande de moratoire d’E3M

 

Communiqué de presse du 16 février 2024

Dans un arrêt rendu vendredi dernier, le Conseil d’État a rejeté le pourvoi formé par l’association E3M visant à faire suspendre la campagne de vaccination contre le papillomavirus (HPV) dans les collèges. E3M ne peut que regretter que le Conseil d’État ait ainsi suivi les conclusions du rapporteur public qui a, quant à lui, fait siens les arguments développés par le ministère de la Santé pour soutenir cette campagne vaccinale. (voir en annexe l’analyse, par E3M, des arguments développés par le Conseil d’Etat).

Pour mémoire, l’association E3M avait saisi en juillet 2023 le Tribunal administratif d’une requête assortie d’un référé-suspension en vue d’obtenir en urgence un moratoire sur le déploiement de la campagne de vaccination contre le papillomavirus (HPV) censée démarrer en septembre 2023 – un recours qui reposait tout à la fois sur le caractère négatif de la balance bénéfice-risque, l’atteinte portée au principe de précaution et l’absence d’une information claire et loyale en direction des familles.

E3M faisait notamment valoir que le vaccin « privilégié » pour les besoins de cette campagne – à savoir le Gardasil 9 (MSD – Merck Sharp & Dohme) – soulève d’importantes préoccupations dont certaines sont totalement inédites : nous sommes en effet en présence d’un (i) adjuvant aluminique récemment développé, à la pharmacocinétique et la pharmacodynamie inconnue (puisque couvert par le secret industriel) (ii) susceptible, à l’instar des adjuvants aluminiques classiques, de migrer vers le cerveau (iii) mais avec ici en plus, un risque supplémentaire associé à la présence de fragments d’ADN du papillomavirus – cette dernière alerte, bien que soulevée par le docteur Lee aux Etats-Unis ou bien encore le professeur Belec en France, n’aura fait l’objet d’aucune discussion sérieuse.

Sur la base notamment de ces éléments auxquels le Conseil d’Etat n’a pas répondu dans le cadre du référé (pas davantage que le ministère de la Santé du reste), E3M se réserve la possibilité de poursuivre l’action sur le fond auprès du Tribunal administratif de Paris.

Nous ne regrettons pas d’avoir saisi la justice. Et s’il s’agit d’un échec, ce n’est pas celui d’E3M. C’est un échec pour une justice indépendante des autorités sanitaires, un échec pour la démocratie, un échec pour la Santé Publique. Et les Français, conscients des risques liés à cette vaccination (seuls 10% des élèves de cinquième ont reçu une première dose de vaccin contre le papillomavirus – source AFP reprise par Le Monde), verront leur méfiance s’accroître envers les autorités de notre pays.

En tout état de cause, l’association E3M continuera quant à elle à rester vigilante sur tout vaccin utilisant des adjuvants à base de sels d’aluminium, et persistera dans son exigence de retrait de cet adjuvant neurotoxique. Elle rappelle qu’un adjuvant “bio-dégradable” (selon l’expression même de certains chercheurs) existe : il s’agit du phosphate de calcium (voir ICI).

 

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ANNEXE 

Les arguments principaux à l’origine de la décision de rejet, 
et les réponses d’E3M.

• Le Conseil d’État mentionne que : “Plusieurs études internationales démontrent l’efficacité de la vaccination pour réduire significativement l’incidence de ces cancers [provoqués par des HPV]”.

Réponse E3M -> Une étude suédoise publiée en 2020 est régulièrement mise en avant pour prouver cette efficacité. Or, elle contient de nombreux biais. En outre, il est souvent affirmé que l’Australie serait en voie d’éradiquer le papillomavirus, ce qui ne correspond pas à la réalité. (Voir notre FAQ sur la Suède et l’Australie).

Conseil d’État : “Le vaccin Gardasil 9 comporte un adjuvant aluminique utilisé depuis 2001 dans le vaccin HBvaxpro, depuis 2007 dans le vaccin Gardasil et depuis 2015 dans le vaccin Gardasil 9, de sorte que, contrairement à ce qu’affirme [l’association E3M], il ne peut être regardé comme nouveau.”

E3M -> E3M maintient qu’il s’agit d’un adjuvant aluminique de conception récente (20 ans), et toujours propriété de Merck Sharp & Dohme – MSD (brevet), ce qui prive les chercheurs indépendants de l’industrie pharmaceutique de toute possibilité d’analyse quant à sa pharmacocinétique et son innocuité. De plus, le Gardasil est contaminé par de l’ADN du papillomavirus, scotché sur l’adjuvant aluminique. Au vu des connaissances actuelles, tout indique que ‘aluminium + ADN du HPV’ migrent ensemble dans l’organisme, et notamment pénètrent dans le cerveau. Voir notre FAQ.

Conseil d’État : “Le vaccin Gardasil 9 a obtenu une autorisation de mise sur le marché délivrée par l’Agence européenne des médicaments le 10 juin 2015 au titre de laquelle aucun signal de sécurité n’a été détecté à ce jour.”

E3M -> L’AMM n’est pas synonyme de sécurité, d’autant que pour mener son étude clinique sur le Gardasil 9, MSD n’a pas utilisé de placebo (substance inerte). Il a pris le Gardasil 4 comme comparateur. Et pour évaluer le Gardasil 4, MSD a utilisé non pas un placebo, mais … un adjuvant aluminique. Voir notre FAQ.

Conseil d’État : “Selon l’enquête nationale de pharmacovigilance réalisée par l’Agence nationale de sécurité du médicament en 2023 et portant sur le Gardasil 9, le bilan du suivi national portant sur la période du 1er juillet 2020 au 31 décembre 2022 n’a pas fait apparaître de nouveau signal de sécurité, par rapport aux données antérieures de notification spontanée.”

E3M -> Le Gardasil 9 a le même profil de sécurité que le Gardasil 4, est-il écrit dans ce rapport de pharmacovigilance de l’ANSM, ce qui signifie qu’il n’y a pas de “nouveau signal de sécurité” pour le Gardasil 9 en comparaison avec le Gardasil 4. Cela semble rassurant. Or des “signaux de sécurité” existaient sur le Gardasil 4 : le bilan des effets indésirables sur sa durée d’exploitation (2006 – 2020) fait apparaître 846 effets indésirables graves, dont 115 atteintes démyélinisantes (scléroses en plaques, Guillain Barré, etc.). NB : ces données de l’ANSM ne prennent pas en compte la sous-déclaration majeure des effets indésirables, de l’ordre de 90 à 99 %. Voir notre FAQ.

Conseil d’État : “Les nombreuses études pharmaco-épidémiologiques portant sur les vaccins contre les papillomavirus humains [n’ont] pas mis en évidence d’augmentation du risque de maladies [auto-immunes]”

E3M -> Il est fait référence ici à une étude menée par l’ANSM et l’Assurance Maladie à partir du système national des données de santé. Cette étude n’a pas montré d’augmentation du nombre de maladies auto-immunes post Gardasil, à l’exception de syndromes de Guillain-Barré. Autrement formulé (car tout vaccin peut déclencher des maladies auto-immunes) : le Gardasil ne semble pas induire plus de maladies auto-immunes que les autres vaccins (voir le communiqué E3M sur cette étude). Rappelons que ce même Conseil d’Etat, par 14 arrêts consécutifs, a reconnu un lien de causalité entre la myofasciite à macrophages (encéphalomyélite myalgique/syndrome de fatigue chronique) et les adjuvants aluminiques, sur la base d’indices graves, précis et concordants.

Conseil d’État : “le seul dépistage ne permet pas (…) de détecter tous les cancers et lésions précancéreuses provoqués par des papillomavirus humains”.

E3M -> Nous rappelons que les cancers de l’anus et du pénis liés aux HPV n’induisent aucun décès (SPF, tableaux 1 et 2). Le dépistage du cancer du col de l’utérus, plus difficile à réaliser, nécessite un frottis cervico-utérin. Comme l’indique le site Doctissimo (consulté le 10 juin 2023) : « Le cancer du col de l’utérus est marqué par une évolution très lente qui se caractérise par l’apparition de lésions précancéreuses curables. De ce fait, c’est un cancer évitable à condition de recourir à un dépistage régulier par frottis ».

Conseil d’État : “Les représentants légaux des enfants (…) ont bénéficié, avant que ne soit recueilli leur consentement, d’une information sur la campagne de vaccination en cours, sur les papillomavirus humains et leurs dangers ainsi que sur les effets secondaires de la vaccination”.

E3M -> Les parents ont reçu des dépliants renvoyant, via des QRCodes, vers d’autres documents pour plus d’informations. Mais (1) ces “informations complémentaires” occultent les effets indésirables pourtant mentionnés dans la notice ou les rapports de pharmacovigilance, et (2) 15% de la population est en situation d’illectronisme (INSEE). Il n’est donc pas donné une information claire et loyale permettant au public d’avoir un consentement libre et éclairé.

Pour en savoir plus : https://www.vaccinssansaluminium.org/vaccination-hpv

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11 juillet 2023 – Vaccination contre le HPV : E3M saisit le Conseil d’État

Le 4 juillet 2023, l’association E3M a tenu à Paris une conférence de presse afin d’informer les journalistes sur les risques que la campagne de généralisation de la vaccination contre le HPV, prévue pour la rentrée de septembre, faisait courir aux enfants concernés (11-14 ans).

E3M a aussi annoncé aux journalistes présents qu’elle avait déposé la veille, donc le 3 juillet, par l’intermédiaire de ses avocats Me Teissonnière et Me De Castro, une requête sur le fond et un référé suspension en vue d’obtenir en urgence un moratoire sur cette campagne décidée par le gouvernement.

Ce même 4 juillet, soit moins de 24h après avoir été saisi par E3M, le juge des référés a rendu, sans audience ni débats, une ordonnance de rejet du référé suspension.

Contestant la position du juge, et suivant en cela les conseils de ses avocats, l’association E3M a décidé de former un pourvoi contre cette décision en saisissant, comme la loi l’y autorise, le Conseil d’Etat.

Pour lire la newsletter : https://www.vaccinssansaluminium.org/vaccination-hpv-e3m-saisit-conseil-etat/

Pour consulter le dossier de presse : https://www.vaccinssansaluminium.org/wp-content/uploads/2023/07/0.-DP-FR-2.pdf

11 juillet 2023 – Vaccination contre le HPV : E3M saisit le Conseil d’État

Le 4 juillet 2023, l’association E3M a tenu à Paris une conférence de presse afin d’informer les journalistes sur les risques que la campagne de généralisation de la vaccination contre le HPV, prévue pour la rentrée de septembre, faisait courir aux enfants concernés (11-14 ans).

E3M a aussi annoncé aux journalistes présents qu’elle avait déposé la veille, donc le 3 juillet, par l’intermédiaire de ses avocats Me Teissonnière et Me De Castro, une requête sur le fond et un référé suspension en vue d’obtenir en urgence un moratoire sur cette campagne décidée par le gouvernement.

Ce même 4 juillet, soit moins de 24h après avoir été saisi par E3M, le juge des référés a rendu, sans audience ni débats, une ordonnance de rejet du référé suspension.

Contestant la position du juge, et suivant en cela les conseils de ses avocats, l’association E3M a décidé de former un pourvoi contre cette décision en saisissant, comme la loi l’y autorise, le Conseil d’Etat.

Pour lire la newsletter : https://www.vaccinssansaluminium.org/vaccination-hpv-e3m-saisit-conseil-etat/
Pour consulter le dossier de presse : https://www.vaccinssansaluminium.org/wp-content/uploads/2023/07/0.-DP-FR-2.pdf

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Paris, 26 janvier 2023,

E3M déplore vivement la décision rendue par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Paris, dans l’affaire visant les conditions dans lesquelles SANOFI a décidé du retrait du vaccin DTPolio® du marché et les conséquences de ce choix, sur des personnes ayant contracté la myofasciite à macrophages en se faisant vacciner avec les vaccins de substitution. Les juges d’appel ont en effet confirmé l’ordonnance de non-lieu rendue le 25 novembre 2021. E3M annonce dès aujourd’hui son intention de se pourvoir en cassation.

Pour lire la suite du communiqué de presse, ainsi que le dossier de presse :

https://www.vaccinssansaluminium.org/disparition-du-vaccin-dtpolio-circulez-rien-a-voir/

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22 décembre 2022,

      

Obligation vaccinale contre le papillomavirus : les raisons de notre opposition

Le Président de la République et le ministre de la Santé et de la Prévention l’ont annoncé : ils envisagent de rendre obligatoire la vaccination contre le papillomavirus, tant pour les garçons que pour les filles. Cette mesure est médicalement inappropriée et éthiquement inacceptable, comme le démontre cet article.

En 2017, la Haute Autorité de Santé (HAS) a recueilli l’avis des associations de patients et d’usagers de la santé sur le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus (HPV – responsable principalement de certains cancers du col de l’utérus). L’association E3M a apporté sa contribution, avec en conclusion “la suspension de la commercialisation du Gardasil nous paraît être une mesure à prendre en urgence sur la base de ces 5 arguments : …”.

Pour lire la suite :

https://www.vaccinssansaluminium.org/obligation-vaccinale-papillomavirus-notre-opposition/