« En France, les cas sont déclarés au CRPV (Centres Régionaux de Pharmacovigilance) correspondant au territoire de survenue de l’effet indésirable.
Chaque CRPV est responsable du traitement du cas, du calcul d’imputabilité et de sa saisie dans la BNPV (Base Nationale de Pharmaco Vigilance).
Chaque cas rapporté dans la BNPV fait l’objet d’une fiche dense, qui est une fiche de recueil de données. Sont disponibles des données sur l’âge, le sexe et les antécédents du patient. Les médicaments sont recueillis avec des informations sur la pathologie traitée. Les fiches denses disposent également d’un encart de commentaires, où les descriptions cliniques ou autres informations peuvent y être notées en texte libre. Pour chaque médicament, un score d’imputabilité est calculé. Il s’agit d’un score composite évaluant l’imputabilité intrinsèque (sémiologique et chronologique) et l’imputabilité extrinsèque (bibliographique). Ce score n’est pas reconnu internationalement. »
(Source : Thèse Marie Le Moigne, Epidémiologie de l’acné modérée à sévère : Isotrétinoïne et risque psychiatrique)
Les scores d’imputabilité sont déterminés par la méthode de Bégaud.
Nous invitons le lecteur, désirant plus de renseignement sur ces coefficients, à consulter le site :
Exemples de fiches denses :
